mardi 6 juillet 2010

On a dansé dans la Grande Rue !



20h15...

Quel bel anniversaire ! Je ne pouvais pas rêver mieux, et j'aurais voulu l'organiser que ça n'aurait peut-être pas été si bien... Après une journée d'angoisse (pour moi) à me demander s'il allait pleuvoir ou non, tous les convives se sont installés (dehors) et le groupe "Bossa Jade" est venu faire son concert comme prévu. Au départ, c'était bien de la Bossa... mais nous avons fini avec du rock ! Ce qui n'a pas eu l'air de déranger qui que ce soit, vu que tout le monde a quitté sa chaise et s'est mis à danser...

22h15 !

J'avoue, j'ai pris la grosse tête au moins cinq minutes. On me disait "on n'a jamais vu ça à Loches !" et je l'ai cru, me répétant : "c'est MOI qui l'ai fait !". Mais en réalité, c'est VOUS qui l'avez fait et c'était un SUPER cadeau !

vendredi 18 juin 2010

La fin de saison, le début d'une autre... et les projets pour la rentrée !

Et voilà, ça y est ! C'est les vacances (presque) et même si le soleil n'est pas au rendez-vous, chacun vaque à ses occupations familiales ou festivalières... Pour ma part, je vais retrouver le choc frontal avec les touristes (enfin... j'espère !), ce qui me changera du rythme adopté cet hiver avec mes "habitués" qui ont fini par devenir des amis. Oui, c'est ainsi : je ne peux pas appeler mes clients des clients... Désolée ! Je me rends compte que ce genre de relations avec les gens ne m'intéresse pas : une tarte contre de l'argent, non merci ! Il me faut des sourires, des blagues, des bises pour dire bonjour et au revoir, des manies, des demandes, de la course et de l'épuisement. Me voilà donc comblée !


J'aurai bientôt fait le tour de l'année, puisque j'ai ouvert le 4 juillet. Je peux donc faire un premier bilan, que je trouve positif pour un lieu qui n'existait que dans ma tête (et encore) ce même jour il y a un an (nous étions en plein milieu des travaux, je vous invite à aller voir les photos sur le site, un choc !).


Oui aux artistes, d'une grande qualité et d'une ouverture exemplaire
Oui aux soirées à thèmes, qui permettent les rencontres et les discussions.

Sur cette base, j'aimerais, l'année prochaine,
           * Continuer les spectacles (musique, théâtre, lecture) ;
           * Faire des soirées-livres des rendez-vous réguliers (toutes les 6 semaines me semble      raisonnable) afin qu'on ait le sentiment d'une sorte de "Club".
            * J'aimerais aussi insister pour l'atelier-écriture, qui remplit de bonheur les participants à chaque session, grâce à Elisa Métral - tous les deux mois me parait bien ;
            * et je voudrais enfin instaurer ces "dîners du savoir" où un intervenant viendrait nous parler d'un sujet en rapport avec la culture, pour que nous puissions ensuite en discuter, et ressortir le ventre et l'esprit pleins ! (histoire de l'art, restauration de bois ou de tableaux, soirée sur l'Inde etc...)

J'espère que vous me suivrez, comme vous l'avez fait cette année ; et que nous serons de plus en plus nombreux à nous réunir pour passer de bons moments pleins de joie.

Je vous embrasse tous, et MERCI DE VOTRE SOUTIEN !



dimanche 13 juin 2010

Dernière soirée-livres de la saison !

Elle fut fort agréable, cette soirée, où nous nous sommes retrouvés "entre amis" pour échanger des titres...
A l'origine, des livres pour l'été, mais très vite, les ouvrages présentés se sont éloignés du thème originel. Qu'à cela ne tienne ! Tout le monde avait l'air très content d'entendre parler d'Ibsen ou de Desnos. Non pas que nous soyons des intellos indécrottables, (surtout pas moi, loin de là), mais la joie que chacun a de présenter une trouvaille est tellement communicative qu'elle donne envie de lire même des choses à priori éloignées de ses propres centres d'intérêt. Ainsi, Andréa a commencé très fort par Ibsen, nous convaincant que sa "maison de poupée" est un brûlot féministe, et François a enchainé sur le livre de Lilian Thuram - oui, oui, le footballeur ! - qui explore un domaine original et méconnu : les personnalités noires qui ont marqué l'histoire. (tiens, j'y pense : je n'ai pas l'impression qu'il y ait une femme, d'ailleurs... la ségrégation se niche partout)


Guilhem, comme à son habitude, nous a présenté un livre "hors sentiers battus"... Et nous avons devisé également sur Clara Malraux, son amour fou pour le Grand Homme ; nous avons débattu  d'Erik Orsenna et de son style tout en digression ; nous sommes partis sur les chemins de la science fiction, pas si fictive...
La discussion a passionné les personnes présentes dans le restaurant, venues là simplement pour dîner, j'ai été heureuse de les voir partir enthousiasmées par la formule du dîner-livres. Parfois, c'est bon de se sentir confortée dans ses positions...

Voici donc la liste des livres ont nous avons parlé (allez jusqu'au bout, il y a une conclusion !) :

Une Maison de poupée, d'Ibsen

Mes étoiles noires, de Lilan Thuram

L'entreprise des Indes, d'Erik Orsenna

Madame Bâ, d'Erik Orsenna

Alice aux pays des Merveilles, de Lewis Caroll, illustré par Ralph Steadman

Spin, de Robert Charles Wilson

Destinée arbitraire, de Robert Desnos

Le voyageur imprudent, de Barjavel

La poussière des ombres de Barbara Hembly
 
L'homme du lac de Arnaldur Idridason et tous les autres auteurs suédois qui font frissonner nos nuits, comme Camilla Lackberg, que je vous recommande également.

J'en profite pour faire un clin d'œil à... il se reconnaitra, qui n'a pas osé parler du dernier Guillaume Musso. J'avoue avoir glosé sur cet auteur, mais je me repens : ma devise était "il n'y a pas de hiérarchie dans la littérature". DONC je vais lire ce livre, ça m'apprendra ! On n'a pas le droit de mépriser quelqu'un qui vend des livres à des MILLIONS d'exemplaires. On a juste le droit de ne pas aimer. Mea culpa, maxima culpa.

vendredi 28 mai 2010

C'est PAS du jazz manouche !


Jusqu'à aujourd'hui, je pensais que "jazz manouche", et "jazz tzigane", c'était la même chose...


...désormais, je sais que non, grâce à Thierry Vaillot, qui explique très bien la différence dans l'interview qui suit. En gros : le manouche est assez réducteur (ça, c'est moi qui le dit), car il s'appuie toujours sur  la même rythmique, la fameuse "pompe" chère à Django...
Une fois cette donnée intégrée, on peut écouter sereinement la musique que nous offre le duo Elbasan, un jazz tout... sauf manouche ! Ils nous embarquent dans leur univers, un grand voyage "du Danube à la méditerranée".
Ce titre (éponyme de leur album) n'est pas usurpé : on commence par le Maroc, on continue vers la Roumanie, on fait un passage par Séville, on s'arrête en Afrique... C'est un jeu, à chaque nouveau morceau, de savoir de quel pays, de quelle ville, la caravane musicale est inspirée. Ça, c'est pour l'oreille. Pour la vue, c'est un enchantement, de les voir, ces deux-là, se répondre de l'œil et du doigt.
Héloïse, aussi jolie que virtuose ; Thierry, lunaire, totalement embringué dans ses rythmes, les sons qu'il produit : on entend du flamenco (pour de vrai), on devine qu'il susurre ses mélodies en même temps qu'il les joue.
Au risque de me répéter, j'ai été envoûtée par leur prestation. Je vous conseille de lire le commentaire laissé ci-dessous par Dominique, il vous l'explique mieux que moi.
Et n'hésitez pas non plus à laisser votre propre commentaire !


samedi 15 mai 2010

C'est lui le navire !


Dominique Solamens tangue sur ses mots

Je cherche à varier les plaisirs, j'ai donc souhaité programmer du théâtre au milieu de toutes les animations musicales des deux derniers mois de la saison. La difficulté est de trouver un spectacle qui puisse rentrer (physiquement) dans ce petit lieu, un artiste qui accepte de jouer pour le plaisir de l'art (en clair : pas pour l'argent)... et surtout un spectacle de qualité.


 Dominique et son vélo rouge (il suffit de l'imaginer...)

Dominique Solamens a relevé le défi en un temps record. Il nous a présenté "C'est moi le navire", qui regroupe quelques textes écrits il y a longtemps. Au départ, ce devait être une lecture, mais c'est devenu une interprétation, et nous y avons gagné. Les nouvelles parlaient d'amour, de couple, de routine, de folie... Cette galerie de portraits en a fait rire certains et bondir certaines, qui les jugeaient misogynes... Qu'elles se rassurent ! Toujours à l'écoute, Dominique n'hésite pas à modeler son spectacle, à la peaufiner au fil des représentations... Ce n'était que la troisième fois que Solamens jouait ces textes.
On a senti l'émotion à fleur de peau, une petite tension due également à la proximité (c'est un euphémisme !) du public. Il est difficile de toucher son auditoire - au sens figuré - lorsqu'on le touche déjà au sens propre !

vendredi 30 avril 2010

Guitares espagnoles - Le duo Alborada



C'est toujours passionnant de se laisser emporter dans un univers -en l'occurrence, musical - totalement inconnu. C'est ce qui s'est passé avec le duo Alborada et leur répertoire classique espagnol. Ici, pas question de Djobi-Djoba ! Une seule de leurs chansons nous était familière, mais pour le reste... C'était la découverte totale ! Un pari qu'ils ont relevé haut la main (je devrais dire haut les mains, tant leur dextérité nous a époustouflés), en nous faisant écouter des compositeurs dont on n'avait jamais entendu parler, ou en nous jouant des danses traditionnelles dont les mélodies nous ont charmés.


Mais encore plus que les mélodies, c'est leur entente musicale qui est impressionnante ! Ces deux-là se sont trouvés, et se répondent par guitare interposée, à tel point qu'on ne sait plus lequel joue la ligne mélodique, et l'autre les accompagnements. Leurs doigts courent sur les cordes, les rythmes passent d'un instrument à l'autre, comme en stéréo... J'en suis restée baba ! Je mesure une fois encore la chance que j'ai de rencontrer des artistes de cette qualité, qui n'hésitent pas à faire beaucoup de kilomètres pour jouer devant une vingtaine de personnes ici ! Certes, les invités d'Isabeau constituent un public haut de gamme... mais sachons apprécier l'excellence de ceux qui nous offrent à chaque fois un spectacle à sa hauteur !

vendredi 16 avril 2010

Swing en chansons, le duo Irmaos



Chaque soirée apporte son lot de surprises. J'ai découvert comme vous le duo "Irmaos" qui m'avait été conseillée par Svetlana. A priori, si elle m'avait parlé d'eux et leur avait parlé d'Isabeau, c'est que l'esprit devait correspondre... Gagné ! Ces deux garçons m'ont emballée comme ils ont emballé leur auditoire, très simplement : il suffit d'une guitare et d'une voix... et de savoir s'en servir !
Le swing donné par le rythme entraînant de David, et par la voix envoûtante de Sébastien, et le tour était joué !


Immédiatement, Sébastien nous a mis dans le bain en nous faisant chanter des standards : "la vie en rose", "just a gigolo" etc. avant de nous faire découvrir des airs moins connus de Trénet ou Salvador, que nous avons alors écouté religieusement (presque).



Ils nous ont également fait rire avec leur complicité affichée... et c'est dans une ambiance détendue, la chansonnette qui tournicote encore dans la tête, que nous nous sommes quittés (certains ont fini la soirée beaucoup plus tard que d'autres en discutant musique, encore et encore...)

vendredi 9 avril 2010

Alain Bertheau



Le hasard fait-il bien les choses ? Sans doute, en tous cas, il faut lui faire confiance... Le texte de Doc Pilot, je l'avais lu, mais je ne connaissais pas l'acteur Alain Bertheau. On sent entre ces deux-là un lien indéfectible, fait d'admiration et de tendresse. Que serait Alain Bertheau sans Didier Pilot ? Une âme en peine. Que serait Doc Pilot sans Alain Bertheau ? Un auteur en quête de reconnaissance (bien qu'il n'en ait pas besoin, son talent l'en dispensant). Ce duo enchaîné nous a donc livré un spectacle singulier, celui d'un homme qui vit les mots d'un autre. Je ne sais pas comment l'assistance a ressenti la pièce (vous êtes invités à donner votre avis dans les commentaires - même anonymement !) ; mais une chose est sûre : le silence qui a suivi le mot "fin" était lourd... Difficile de digérer et régurgiter immédiatement le ressenti au sujet d'une pièce écrite façon Céline. Le comédien alpague, divague, se livre... pour nous laisser sur le carreau. Il fallait se laisser porter par la voix de Bertheau, profonde et puissante pour tenter de retrouver le fil de l'histoire. Car sa difficulté à s'approprier le texte dessert ce dernier. C'est toujours la même chose avec les "personnages", les déjantés... J'aime leurs fêlures, le côté pas droit qu'ils cultivent.... Cela implique d'accepter les débordements qui vont avec.

lundi 29 mars 2010

Jupe courte et conséquences


C'était la première soirée-théâtre. Un pari pour tout le monde... Mais surtout pour les acteurs !

Les jupes courtes et les bottes de la comédienne... en vrai, et pour de faux.

Comment réussir à captiver l'attention d'une trentaine de spectateurs avec qui on vient de dîner... et qui ne sont loin que d'une dizaine de centimètres ? (et parfois moins). Stéphanie a tout de suite emballé son public, alors qu'elle touchait du coude un monsieur du public ! Cela ne l'a apparemment pas dérangée pour se mettre dans la peau de Liza/Marinette et nous emmener avec elle dans Central Park, sur le banc où lit tranquillement Eric/Gilles. 
                                          
 Hervé Devolder et Stéphanie Caillol devant leur public restreint et très proche !

Les deux comédiens ont vraiment su nous transporter, immédiatement et totalement, dans leur univers, cette réflexion sur l'amour, la vie à deux, les attentes de chacun dans le couple, les désillusions et les rapports de force. D'abord, on pense être tombé sur une hystérique, puis sur un pervers... puis sur un homme et une femme, perdus, éperdus d'amour, tout simplement.

La pièce, je vous la recommande, sans bémol. Je ne l'avais pas vue, je ne connaissais pas le texte. J'ai juste dit oui à la proposition d'Hervé Devolder (auteur et comédien) de venir jouer chez Isabeau, le lundi, son jour de relâche. 
Je n'en reviens toujours pas d'avoir le privilège de vivre des soirées pareilles, où des comédiens viennent se produire, juste pour le plaisir d'un tout petit nombre, juste pour l'amour de leur art... Cela ne leur rapporte rien, tout est dans le don, le partage. 
Et moi, je me sens un peu plus riche à chaque fois. Merci.

vendredi 26 mars 2010

Du blues, du blues, du blues !!!


Pourquoi Jorg est-il toujours flou sur les photos alors que Jac, lui, est net ? Parce que Jorg remue comme un cabri, alors que Jac est stoïque comme un bonze !

Jac me dit : "je suis photographe, je sais comment faire pour être bien sur les photos...
(il devrait donner des conseils à Jorg)

J'ai découvert ces deux personnalités lors de leur passage chez Isabeau. Jorg, qui s'exprime à travers son violon, sa guitare et sa voix en remuant dans tous les sens ; Jac qui passe de l'harmonica à la guitare... Les deux dans un numéro de duettistes bien rodé.


J'ai adoré découvrir le blues acoustique (mais comme le rappelle Jac, spécialiste de la question : le blues a été créé pour être joué de cette façon : une guitare, et plein de gens autour qui font des commentaires, chantent et vivent la musique) ; et j'ai aimé cette ambiance surpeuplée chez Isabeau ce soir-là. Bon, n'exagérons rien : pas de volutes de fumée, ni de spectateur qui se met à chanter à tue-tête... mais quand même : Nous étions près d'une trentaine (un record !) pour écouter ces chansons vieilles de plus de 60 ou 70 ans, revisitées, et remises dans leur contexte par Jac qui nous faisait la traduction à chaque fois...  Merci pour ce bon moment...
Je vous tiendrai au courant régulièrement des endroits où ils se produisent, surtout maintenant qu'ils ont fondé un nouveau groupe (à quatre) beaucoup plus électrique, d'après ce que j'ai compris.

mardi 16 mars 2010

Anna Tanvir, une voix, une harpe


Ça faisait longtemps que je tournais autour d'Anna Tanvir... Des années, même ! J'avais entendu parler d'elle par des proches, puis je l'ai croisée une fois, à vélo, il y a dix ans... (vous voyez, ça remonte à très loin). Lorsque ma fille Lila a commencé à faire de la harpe, j'ai repensé à elle. Mais c'est tout... Enfin là, j'ai franchi le pas. En voyant qu'elle refaisait un concert (il y a quelques temps à Dolus) je me suis dit qu'elle accepterait peut-être de venir chez Isabeau. Ce qui fut dit fut fait, et elle nous a donné un concert magnifique où sa voix a enchanté les convives.



Elle a chanté en anglais, sa langue maternelle, mais également en malgache, qu'elle a appris lors de sa tournée à Madagascar avec le chanteur Eric Manana (une star locale) ; en gaélique, et encore dans le dialecte des Îles Hébrides... bref, plus d'une corde à... sa harpe, puisqu'elle a joué aussi de la guitare. Dans sa robe rose (indien), elle agrémentait ses chansons de petites anecdotes plaisantes, et a fini en beauté avec un duo en compagnie de sa maman... Dont on sait désormais que c'est elle qui lui a passé le gène de LA VOIX !




samedi 13 mars 2010

Un dîner d'idées avec des hauts et... débat !


Ce deuxième dîner d'idées partait plutôt mal... mais il a fini mieux que je ne le pensais ! J'ai failli annuler la veille, mais finalement, tous les convives ont tenu bon, et on s'est retrouvés plus que prévus... ouf !

Le but du jeu de ces dîners, c'est d'apprendre des choses, et de discuter avec ses voisins. En ce qui concerne ce deuxième point, il est toujours d'actualité chez Isabeau, même si ce n'est pas un dîner-débat. En revanche, pour apprendre quelque chose, il faut qu'il y ait un "profès". Michel Bernard, qui est à l'origine de cette soirée, m'avait mise sur la piste de l'Observatoire des Inégalités de Tours, car le thème de la soirée était "la position des femmes dans notre société" (le 8 mars, je le rappelle : journée de la Femme). Malheureusement, personne n'a pu venir chez nous à la date prévue, et nous voilà donc sans conférencier... C'est finalement Michel qui nous a fait un exposé historique sur la position de la Femme. Il s'en est tiré vaillamment... mais j'ai retenu la leçon : la prochaine fois, je ne détermine pas la date AVANT d'avoir l'intervenant.

D'autre part, je pense que les prochaines conférences auront lieu sur des sujets artistiques plutôt que politiques. Je suis saoulée des nouvelles politiques, toujours les mêmes entendues à la radio (et encore, je n'ai pas la télévision) et mon engagement ne regarde que moi, je n'ai pas envie d'en débattre, sachant qu'autour d'un dîner, on ne parle ni politique... ni... politique !


J'ai donc en magasin une restauratrice de tableaux, ainsi qu'une professeure d'histoire de l'art... deux sujets qui nous permettront de sortir plus intelligents une fois le café avalé !

dimanche 7 mars 2010

Deuxième soirée-lecture


La deuxième soirée-lecture d'hier a tenu ses promesses... dans un autre genre ! Il faut dire que le premier livre dont on a parlé était "Les Bienveillantes" de Jonathan Littel ! Un pavé qui ne PEUT PAS laisser indifférent, lorsqu'on l'a lu... ou même juste à en parler ! La conversation est donc partie du livre lui-même, puis a dérivé vers les notions de pouvoir... et même des relations homme/femme au pouvoir !


 Un auditoire passionné mais respectueux des autres, diversifié et généreux...


Comme pour la première édition, tout le monde a écouté tout le monde, et les livres présentés ont été aussi disparates que les invités présents ce soir-là. Du français et de l'étranger, de l'ancien et du récent, de la prose et de la poésie... nous avons découvert une fois encore une toute petite partie de la littérature dans sa diversité : quel plaisir !!! Avec en prime quelques revues de livres. Voici donc la liste des ouvrages présentés :


Françoise Lemeur a présenté : "Luz ou le temps sauvage" de Elsa Osorio, sur les disparitions d'enfants au Chili

Patrick Lemeur a présenté : "Les Bienveillantes" de Jonathan Littel (voir plus haut)

André Benda a présenté : "Le latin de mon jardin" de Diane Adriaenssen, une encyclopédie poétique des fleurs

François Benda a présenté "Le premier homme" de Camus, l'ouvrage inachevé de l'écrivain

Hélène a présenté "Extrèmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer, à l'iconographie qui suit les humeurs des personnages

Danièle Deslepierre a présenté "L'écuyer mirobolant" de Jérôme Garcin, où la vie d'un homme auprès de ses chevaux.

Marie-Nicole Suzanne a présenté "La bicyclette rouge" de Kim Donc Hwa, une Bande Dessinée romantique du dessinateur star coréen

Corinne Gillard a présenté "Le mec de la tombe d'à côté" de Katarina Mazetti, une histoire d'amour qui commence au cimetière pour se finir... où ?

Bruno a présenté "La dame blonde" de Christian Bobin, un ouvrage bio-poétique...

Isabelle Heurtaux a présenté "La vie d'une autre" de Frédérique Degehlt

Michel Bernard avait lui aussi apporté "Les Bienveillantes" ainsi que les revues suivantes :

"Books" : l'actualité par les livres du monde
"Rili" : Revue internationale des livres et des idées

Pour la prochaine fois, j'aimerais que nous puissions éventuellement avoir les titres des livres un peu avant la soirée, pour se renseigner dessus et en débattre un peu (au moins un titre phare, comme cette fois-ci le Littell). J'avais également lancé la création d'un "club de lecture" qui se réunirait régulièrement, et déciderait de parler de livres que plusieurs personnes au moins aurait lu... Pas de retour ?

Je pense que la prochaine réunion aura lieu au mois de mai.

lundi 1 mars 2010

Un nouveau métier !


Jusqu'à présent, je faisais : les courses, la cuisine, la vaisselle, le service et l'accueil. Désormais j'ai un nouveau métier : programmatrice.En choisissant d'organiser une soirée-concert par semaine, je passe désormais le temps qui me reste à : contacter des artistes, envoyer des mails d'invitation, puis de relance, puis de confirmation, puis de remerciement (la moindre des choses : je suis tellement soutenue - merci, merci, merci !) ; à rédiger des affiches, des articles, des programmes... et bien sûr : à M'ANGOISSER !... "vont-ils venir à la prochaine ?"
À priori, les soirées s'arrêteront en avril, en même temps que les horaires d'ouverture vont s'élargir. Sauf, bien sûr, s'il y a une manifestation de protestation contre l'arrêt des concerts.
À suivre, donc !

dimanche 28 février 2010

Svetlana Mamour, un vent d'Est


Svetlana Mamour est une fille étonnante.

Elle chante en même temps qu'elle joue

 C'est ma prof de violon, et c'est surtout une grande artiste. Elle a accepté de jouer chez Isabeau au détours d'une conversation, et s'est lancée dans ce pari insensé d'interpréter des airs russes sans l'avoir jamais fait. La surprise n'est pas tant qu'elle ait réussi, mais surtout qu'elle ait insufflé son énergie, sa patte, à des airs traditionnels que certains connaissent par cœur. "Les yeux noirs", "L'alouette", "Kalinka"...










Elle n'a pas laissé de côté les difficultés, mais les a prises à bras le corps, pour les tordre et les mettre à sa main. Sa voix magique, ainsi que son toucher (je ne sais pas si c'est le même terme pour le violon que pour le piano) ont personnalisé ces standards.





La première soirée étant complète, nous avons ajouté une date,... puis une autre... à venir, le 19 mars.
Je vous conseille vraiment de venir la voir empoigner son instrument, jouer littéralement avec tout son corps, respirer à travers son instrument.
Et je vous renvoie également au site de son groupe, "Zahya", où vous pourrez apprécier son chant autant que ses compositions.

samedi 27 février 2010

Déjeuner-dédicace avec Véra Belmont


C'était pas gagné d'avance, mais finalement, ça n'a pas trop mal marché, ce week-end avec la réalisatrice Véra Belmont. Je lui avais demandé de venir pour présenter sa biographie "L'hirondelle du faubourg".

Conjointement, la veille, le cinéma le Royal-Vigny projetait le film "Rouge Baiser" qu'elle a réalisé en 1985, et qui racontait également un épisode de sa propre vie (son passage dans les jeunesses communistes). Il n'y a pas eu grand monde au cinéma : 25 personnes ! Il faut dire que la concurrence était rude : le spectacle "L'école buissonnière" chez Agnès Sorel. Cela dit, ces 25 personnes étaient très motivées et intéressées par le propos, tout "dans la nostalgie".


 Véra Belmont, avec son co-producteur Jean-François Geneix (à g.), et Thierry Jouanjean, un ami dentiste (à dr.)

Le lendemain, le déjeuner était fort agréable, avec Véra en maîtresse de cérémonie. La réalisatrice nous a régalés de quelques anecdotes sur sa carrière dans le cinéma ; bien sûr, elle est revenue sur l'aventure/mésaventure de "Survivre avec les loups". Je crois que tout le monde a été impressionné par sa fraicheur et son énergie ; c'est quand même une dame de... non, je ne vais pas dire son âge, elle m'en voudrait ! En tous cas, c'est souvent elle qui me remonte quand je suis au plus bas ; elle ne lâche jamais rien !

Pour ce qui est de l'organisation d'une prochaine dédicace... je ne sais pas. J'ai dans mes papiers Bertrand Tavernier ou François Dupeyron, mais je les connais moins bien (personnellement, je veux dire), et il faudrait vraiment que le public soit au rendez-vous. On va peut-être attendre un peu, alors !

dimanche 21 février 2010

La bonne surprise de l'atelier d'écriture d'Elisa Métral

C'était un pari pour plusieurs raisons : pour une fois, les convives n'étaient plus passifs, mais actifs : on leur demandait de FAIRE quelque chose (en l'occurrence : écrire). Et puis c'était trois heures un samedi après-midi. Bref, ce n'était pas gagné d'avance, et pourtant ça a marché magnifiquement.

 Grande concentration pour les partipants... et grand sourire d'Elisa.

Elisa était entourée d'une dizaine de personnes qui ne se connaissaient pas. Elle a commencé par leur demander de se présenter par le biais d'anagrammes sur leur prénom. Elle a continué avec différentes activités, comme écrire quelques lignes d'après une carte postale représentant un tableau (un autoportrait du 17ème siècle, un tableau de Picasso etc...) et elle a terminé en leur demandant d'écrire une fiction, en choisissant deux personnages parmi une liste qu'elle leur proposait, et en utilisant une phrase imposée.
Les résultats de ces "exercices" ont été fascinants : beaucoup d'inventivité, d'originalité... et d'humour ! Chacun partait sur un chemin qui lui était propre, dans des univers totalement différents ; c'était vraiment étonnant !
Le dîner a été très animé : ces gens qui ne se connaissaient pas trois heures plus tôt riaient comme s'ils étaient de vieux copains !

Les participants étaient ravis de l'expérience, on a parlé de recommencer bientôt. Si ça vous intéresse, n'hésitez pas à le dire...

mercredi 17 février 2010

Dîners de St Valentin, avec Patrice Arnould


  
Patrice Arnould et sa guitare pandore

 Tout était réuni les 14 et 15 février pour que ces soirées soient spéciales... Et elles l'ont été. C'était merveilleux d'être plongés dans une ambiance hors du temps. Etait-ce les chandelles, le public chaleureux et volubile (comme d'habitude) ou le son du luth et de la pandore, ces deux instruments qui ont traversé le temps ? Sans doute les trois ! J'avais l'impression que nous étions dans un vaisseau, partis pour un voyage dans l'espace musical des troubadours. La voix et les instruments de Patrice nous ont enveloppés comme dans une bulle, et la qualité de l'écoute prouvaient combien il a réussi à nous emballer ! D'ailleurs à deux reprises, la porte d'entrée s'est ouverte, pour laisser entrer des pauvres gens qui cherchaient à dîner... mais c'était comme une intrusion dans le monde que nous nous étions créé et j'avais envie de leur dire : "mais enfin ! vous ne voyez pas que nous sommes ailleurs ? !" Vous regrettez d'avoir manqué ça ? Vous avez raison !:-)



les chandelles, le luth, tout comme on avait dit.

Petit retour en arrière. J'ai contacté Patrice Arnould fin septembre pour lui demander de venir jouer bénévolement pendant un déjeuner (voir le post "un bon moment pour une bonne cause"). J'ai tout de suite senti que Patrice dégageait une gentillesse et une humanité assez rares. Bien sûr, ce sentiment s'est confirmé lors des deux soirées que nous avons passées avec vous. Je tiens à le remercier encore une fois, car pour moi il est indispensable que les qualités humaines soient associées au talent artistique. Le second, sans les premières, ne vaut pas. J'essaie de faire en sorte, chez Isabeau, que tout se passe dans l'harmonie entre l'artiste, vous, moi... Vous savez, j'ai une théorie selon laquelle ce lieu choisit les gens qui y viennent. Jusqu'à présent, il ne s'est pas trompé, je n'ai rencontré PERSONNE de désagréable. Incroyable, non ?

Patrice tel que moi je l'ai vu !

J'en profite pour vous dire que Patrice Arnould se produit avec son groupe Casadh, et qu'il a également un petit théatre à Ferrière Larçon dont la programmation est magnifique...


dimanche 31 janvier 2010

les deux soirées poésie


Michelle Barral nous a proposé son spectacle, "Errances", un ensemble de textes autour du voyage.

 
Michelle Barral, accompagnée de son accolyte Patrice Pivron, à la guitare

 A côté des "stars" des poètes, comme Baudelaire ou Supervielle, il nous a été donné de découvrir d'autres écrivains moins connus, mais tout aussi émouvants, notamment un poète guyannais, qui évoquait son pays  (cher à Michelle, qui a vécu là-bas pendant 20 ans). Il n'y avait pas que des rimes, pas mal de prose également, avec Duras... ou Bernard Giraudeau, qui en a surpris plus d'un par sa définition du bonheur (cf son livre "les dames de nage"). Il serait trop fastidieux et subjectif de dire pourquoi tel ou tel texte me touche particulièrement, je préfère vous en donner la liste brute, afin que chacun puisse retrouver les lignes qui l'ont marqué(e) pendant le spectacle. Le nombre de textes étant important, il nous a fallu beaucoup de concentration pour arriver à les digérer... mais je suis certaine que nous n'avons pas vraiment réussi ; la seule solution : aller les rechercher et les relire !


La soirée a inspiré une des participantes, voici son poème

dimanche 17 janvier 2010

Première soirée livres... Un succès ! (enfin... de mon point de vue)

Ouaouh... Je me sens galvanisée par la soirée d'hier ! Les amoureux de littérature ont répondu présent ("trop" présent ? Il n'y avait plus de chaise disponible, et les derniers invités ont pratiquement mangé sur leurs genoux ! - bravo pour leur bonne humeur sans faille !) C'était sympathique, convivial, diversifié... et très instructif ! Les livres présentés venaient de tous horizons : français (un peu) et étrangers (beaucoup), classiques ou tout juste édités... J'ai appris beaucoup de choses à vous entendre, spécialistes ou novices, parler du livre que vous aviez apporté. Ca m'a permis également de connaitre mieux la sensibilité de certaines personnes à travers leur choix. Vraiment, j'ai adoré passer ce moment avec vous, MERCI !!!




  

Voici les livres dont on a parlé pendant la soirée. Je vous les mets par ordre de présentation, accompagné d'un lien qui vous permet de retrouver les coordonnées complètes si jamais vous vouliez vous procurer les ouvrages.

Andrea Benda a présenté :
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary Ann Shaffer
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Christine Guitton a présenté :
« Le choix de Sophie » de William Styron
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Sylviane Charlot a présenté :
« Un barrage contre le pacifique » de Marguerite Duras
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Jean-Louis Pierre a présenté :
«La grande peur dans la montagne » de Charles-ferdinand Ramuz
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Guillem Bouilleau a présenté :
« Pinocchio » de Winshluss
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"Allah n’est pas obligé" de Kourouma Ahmadou -
Prix Renaudot et Prix des lycéens 2000
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Mr Sehmer a présenté :
« Le Loup des steppes » de Hermann Hesse
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Sabine Sehmer a présenté :
« Je te retrouverai » de John Irving
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Carole Lorillou a présenté :
« Résidence secondaire » d'Isabelle Motrot
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Yannick Antigny a présenté :
«Je ne l’attendais pas », « Un homme de mauvaise voie » et « Madame, pourriez-vous repasser un peu plus tard » de Yannick Antigny
Renseignements auprès de l'auteur par mail : Yannick Antigny

François Benda a présenté :
« Le rouge et le noir » de Stendhal
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Patrice Arnould a présenté :
« Ballades et rondeaux » de Charles d’Orléans
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Marie-Nicole Suzanne a présenté :
« L'énigme du retour » de Dany laferrière - Prix Medicis 2009
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Nicole Girard a présenté :
« Ascension » de Hohl Ludvig
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Emma Laval a présenté
:
« Golden gate » de Vikram Seth
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In Memoriam” de Stephane Audeguy
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"La Marquise d’O" de Heinrich Kleist
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Eléonore Bouilleau a présenté :
« Là où vont nos pères » de Shaun Tan
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« Mon enfant de Berlin » de Anne Wiazemski
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Quelques suggestions ont été faites lors de la soirée. J'attends vos commentaires (il suffit d'ajouter un commentaire au-dessous de ce message) pour améliorer la prochaine soirée-livres qui aura lieu début mars, ou pour me dire combien c'était GENIAL pour vous ! :-)
... et n'oubliez pas de consulter le site www.isabeaudetouraine.com pour les autres animations et spectacles prévus bientôt.

jeudi 10 décembre 2009

Dîner d'idées

Le premier dîner d'idées a été lancé chez Isabeau par l'association écologiste "AEST".


Après le dîner, Michel Bernard a amorcé le débat sur la vaccination, et nous n'avons malheureusement pas eu le temps de parler des autres sujets que nous avions prévus.... Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Nous souhaiterions organiser ces diners d'idées une fois par mois, dans l'esprit "café philo"...  J'espère que le froid n'aura pas raison de nos velléités !

lundi 7 décembre 2009

En ce moment, je lis... et vous ?

Lancement du concept : "en ce moment je lis... et vous ?" pour alimenter les soirées-livres chez Isabeau. Le principe : chacun vient avec un ou deux livres, ou titres de livres et explique aux autres pourquoi il l'aime.
J'affiche sur la vitrine mes lectures, et je vous engage à partager les vôtres, soit en commentaire de ce message, soit lors des soirées-livres. La première aura lieu le samedi 16 janvier 2010. Allez les amis ! On bouge son cerveau ! YES !

Reprise en main

Ça a commencé tout doucement... Et ça se confirme : je sors de ma léthargie. Bon, c'est vrai qu'aujourd'hui n'est pas le meilleur exemple, vu l'aspect désertique de Loches... MAIS les soirées se mettent en place : Mercredi, premier "dîner d'idées" organisé par l'AEST, association écologie Sud Touraine (apolitique). C'est complet, bravo à tous ! D'autres suivront, je vous donnerai les dates bientôt. Le programme des mois de janvier et février commence à s'étoffer...
D'autre part, ayant des problèmes d'envoi des mails d'info à tous les amis d'Isabeau (vous êtes trop nombreux : outlook, yahoo et Mozilla refusent carrément d'envoyer plus de 100 mails par jour), je me suis inscrite sur Facebook. Si jamais vous avez un profil, cliquez sur le badge, et rejoignez le club, les infos y circulent aussi.
Autrement, alors, pour noël, je voudrais...

samedi 28 novembre 2009

L'hiver est là - Gaïa aussi !


On me l'avait dit, et je ne l'ai pas cru... Les rues de Loches sont vides et on peut passer son temps à regarder la pluie tomber. Heureusement, j'ai un nouveau voisin, qui me change de "Cabinet Villeneuve", agence immobilière bien tristoune. C'est Thomas, et son "Gaïa" qui la remplace avantageusement.
 Sa jolie vitrine tout en couleurs égaye la rue. Thomas vend des pierres, des objets en bois, des bijoux. Il est tourneur sur bois, et mêle de très jolie façon les deux éléments. Je vous invite vivement à aller le voir, pour noël c'est très bien : les pierres coûtent entre 2 et 10 euros, et même si vous ne croyez pas en leurs propriétés, elles sont juste jolies à regarder.

Cette image est un collector, bientôt le "pavillon moderne" aura disparu (on vous tient au courant !)

Quant à moi, après un petit coup de déprime, je me suis reprise en main, et je suis en train de mettre sur pied un programme sympa pour les longues soirées d'hiver.
J'espère que vous suivrez : il ne faut que 20 personnes pour que ça fonctionne, et je vous les laisse pour 10 ! 

dimanche 18 octobre 2009

Le Petit Nicolas

Un "ciné-goûter" a été organisé à l'occasion du passage du film "le Petit Nicolas" au Royal Vigny à Loches. Le principe est simple : un ticket groupé ciné + goûter, avec lecture d'histoires du Petit Nicolas après avoir vu le film. Tout le monde avait l'air content de l'expérience, les enfants ont pu découvrir l'original du Petit Nicolas, avec son parler naïf et décapant...


Un moment sympa sur deux jours le week-end... C'est vrai que j'attendais plus de monde le dimanche, mais je m'y suis prise un peu trop tard pour la pub, j'avoue... La prochaine fois, j'irai "vendre" mon concept à la caisse du cinéma pour appâter le client !:-) Marc et Christine sont partants pour recommencer l'opération, il faut juste trouver les films qui s'y prêtent, une adaptation livre/ciné, par exemple... Affaire à suivre donc...

vendredi 9 octobre 2009

Jours de fermeture

Chers amis d'Isabeau,

Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 9, et c'est mon dernier vendredi... Je suis désolée d'avoir tâtonné comme ça : ouvert, pas ouvert, ouvert le mardi, fermé le mardi soir, fermé tout le vendredi, mais ouvert le mardi midi... Enfin bref ! Vu que la Grande Rue est DÉSERTE le vendredi, j'ai décidé de tailler dans la semaine, et de n'ouvrir que trois jours : samedi, dimanche et lundi. Ça me permet en même temps de passer un peu de temps avec mes filles, qui sont également privées de leur papa, parti travailler à Paris pour quelques temps. J'espère donc que vous pourrez vous accommoder de ces nouveaux jours d'ouverture, (et de fermeture !) et que je vous y verrai nombreux !

samedi 26 septembre 2009

Un bon moment pour une bonne cause

Dans le cadre des "Virades de l'Espoir", j'ai organisé les 26 et 27 septembre 2009, un week-end dédié à la mucoviscidose. Appelés à la dernière minute, les artistes qui ont accepté de consacrer leur temps à cette cause ont mis une ambiance d'enfer à chaque repas !

Patrice Arnould a donné une leçon de musique ancienne à un groupe d'Australiens amenés par Nathalie Walker (gîte Pamoja) ; il a chanté et joué du luth et de la pandore. Merci de nous avoir fait faire un saut dans le Moyen-Age, le temps d'un déjeuner.

Les soeurs Marie et Constance Moralès, ont chanté de la soul music samedi soir... on les entendait juusqu'en haut de la rue, elles se sont données comme si elles étaient au Zénith !

 Luc Daé a animé pendant une heure le restaurant dimanche midi, aux sons des standarts du jazz, et d'autres ont enflammé le restaurant dimanche soir, avec leur musique de l'Est, leur savoir-faire et leur fraîcheur. J'avoue, je n'ai pas pu m'empêcher de danser...

Grâce à eux, et à vous, la Virade de Tours a pu passer la barre des
10 000 euros de dons récoltés ce week-end. Merci de votre générosité.


samedi 15 août 2009

1er évènement chez Isabeau !

Jour très spécial... Grâce à la gentillesse de Christine et Hadi, nous avons fait l'animation dans la Grande Rue, avec des pingouins musiciens !

Avant de partir en tournée en commençant par le Québec, les deux groupes de musiciens-acteurs de la troupe du Théatre Maât ont proposé en exclusivité la partie musicale de leur nouveau spectacle "Banquise !"
Voilà ce que ça donnait :


Un rafraîchissement musical salé sucré entre valse et tango. Double trio (violoncelles, saxophones et accordéons diatoniques).


Une musique gaie, vive, qui a plu aux clients. J'ai même dû refuser des gens, le comble !
Je vous invite à aller voir le site du théâtre pour découvrir leurs dates de tournée.

samedi 4 juillet 2009

Un nouveau lieu de vie à Loches

Le 4 juillet 2009, Isabeau de Touraine, salon de thé bio-littéraire et restaurant, a ouvert ses portes au 33 Grande Rue. Les invités ne nous l'ont dit qu'après : "ce n'était vraiment pas fini, votre truc ! On a pensé que vous n'y arriveriez jamais !" Mais si... j'ai ouvert au public comme prévu le 6 juillet ; et c'est parti pour un été à 150 à l'heure...